La connexion « intestin et système immunitaire »
Le microbiote intestinal se caractérise comme le plus important de notre corps. Il abrite des milliards de bactéries qui agissent en faveur de la digestion et entretiennent la santé gastro-intestinale. Pourtant, leur rôle s’étend bien au-delà de ces fonctions.
Situé au cœur de notre organisme, l’intestin agit comme un centre de communication, se connectant au système immunitaire par l’axe intestin-immunité. Les acteurs phares de cette connexion se révèlent être les bactéries résidentes de votre flore intestinale, ayant un impact direct sur l’activité du système immunitaire.
Avant tout, pour bien concevoir cette relation, il est essentiel de comprendre comment se forme et fonctionne le système immunitaire.
Le système immunitaire : les bases de son fonctionnement
Le système immunitaire s’apparente à une armée : il protège votre corps des agressions extérieures. Comme toute armée, il se compose de nombreux soldats (cellules, protéines, organes), chacun ayant une mission bien définie.
Les maréchaux du système immunitaire se nomment les globules blancs, autrement appelés les leucocytes. Ils s’assurent qu’aucun intrus hostile ne pénètre dans notre organisme. Pour remplir leur tâche, ils parcourent les vaisseaux sanguins à la recherche des agents pathogènes.
Sous leurs ordres, se trouvent deux garnisons immunitaires qui combattent les bactéries ennemies :
- la garnison « immunité innée »,
- la garnison « immunité adaptative ».
L’immunité innée se distingue comme la première ligne de défense de l’organisme face à un agent infectieux. Les soldats « cellules immunitaires » que l’on nomme lymphocytes reconnaissent immédiatement l’intrus. Ils sont particulièrement performants pour répondre aux inflammations et à la fièvre. Leurs mécanismes de défense regroupent la salive, les larmes, la barrière physique de la peau et le tractus gastro-intestinal. Toutefois, lorsque l’immunité innée est incapable d’identifier l’agent pathogène, alors l’immunité adaptative entre en jeu.
L’immunité adaptative est plus lente à s’agencer. Les lymphocytes B de cette garnison doivent d’abord être éduqués par les cellules représentatives de l’antigène : les CPA. L’éducation se déroule dans les ganglions lymphatiques, où le CPA présente l’antigène, une protéine issue de l’agent pathogène, au lymphocyte B. Celui-ci devient alors immunocompétent, prêt à reconnaître le nouvel agent pathogène. Dès qu’il entre en contact avec ce dernier, il se multiplie en activant l’amplification clonale. Puis, ces milliers de lymphocytes B émettent un signal de rassemblement, appelant en renfort les lymphocytes T cytotoxiques. Ces soldats immunitaires se fixent sur la cellule infectée, et libèrent des particules d’attaques supramoléculaires (SMPAs) toxiques perforant la membrane de la cellule infectée pour la détruire. Lorsque le travail de destruction des lymphocytes T est achevé, alors les lymphocytes B libèrent des anticorps qui piègent et neutralisent les agents infectieux restants.
Le système immunitaire adaptatif apprend et se souvient des antigènes spécifiques auxquels il fut exposé. Par la suite, grâce à cette mémorisation, il assure une immunité durable contre les infections récurrentes.
Le développement et le maintien du système immunitaire
La relation bactéries-système immunitaire débute lors de la formation du fœtus. Façonnée par les cellules immunitaires, les anticorps et les microbes maternels, la défense immunitaire du bébé est opérationnelle dès sa naissance.
Puis, le système immunitaire poursuit son développement en coordination avec le microbiote néonatal. Celle colonisation bactérienne l’aide à former et à distinguer les bactéries amicales des agents pathogènes. Ainsi, il développe sa capacité d’immunoréglementation pour répondre efficacement aux infections.
Quel est le rôle du microbiote intestinal dans l’immunité ?
Durant les premières années de vie d’un individu, la communication croisée entre le microbiote intestinal et les cellules immunitaires est en perpétuelle évolution.
La flore intestinale joue un rôle régulateur du système immunitaire en induisant des réactions protectrices aux microbes et en maintenant des réponses immunitaires appropriées.
Pour atteindre cet objectif, les bactéries du microbiote intestinal utilisent diverses tactiques :
- le contrôle de l’inflammation ;
- le renforcement de la perméabilité de la paroi intestinale ;
- le combat avec les bactéries ennemies pour la nourriture et l’espace de vie dans l’intestin ;
- la production de substances antimicrobiennes.
Pour assurer ces actions de manière optimale, la flore intestinale doit être équilibrée. Notamment en étant peuplée d’une grande quantité de bactéries amicales et d’une faible présence d’espèces microbiennes nocives.
Cependant, cet équilibre (eubiose) peut est menacé par différents facteurs :
- inflammation,
- infection,
- système immunitaire déficient,
- rythme de sommeil perturbé,
- modification du régime alimentaire,
- prise d’antibiotique,
- exposition à des toxines.
Alors, on assiste à un déséquilibre du microbiote intestinal, communément appelé la dysbiose. La réaction en chaîne déclenche des effets pro-inflammatoires, liés à la dérégulation immunitaire. La dysbiose conduit à divers troubles médicaux comme les maladies auto-immunes, inflammatoires, des allergies alimentaires, de l’asthme, du diabète de type 1, des troubles neurodégénératifs, voire l’obésité.
Par conséquent, nourrir votre flore intestinale s’inscrit comme la réponse au soutien d’un système immunitaire résilient.
Comment soutenir votre axe intestinal - immunité ?
Si l'on reste désarmé face à l’âge et à la génétique, à l’inverse, nous pouvons entretenir notre microbiote intestinal en mettant en place différentes actions :
- prendre soin de notre alimentation,
- pratiquer une activité physique régulière,
- améliorer la qualité de notre sommeil,
- réduire les sources de stress,
- optimiser notre exposition environnementale.
Nous partageons avec vous quatre conseils judicieux qui vous aideront à entretenir une relation « intestin - immunité » saine.
Optez pour un apport quotidien en fibres
Mangez cinq portions de fruits et légumes frais par jour. Ce conseil nutritionnel ne vous est pas inconnu. Les aliments fibreux se définissent comme des prébiotiques qui fermentent dans l’intestin. De la sorte, ils servent de nourriture aux bonnes bactéries et soutiennent leur croissance.
Priorisez votre sommeil
Votre corps fonctionne selon le rythme circadien de 24 h. Celui-ci joue un rôle primordial dans le maintien de l’homéostasie (stabilisation des organismes vivants) de la flore intestinale. De même, cette dernière dispose de sa propre horloge circadienne. Lorsque vous apportez des changements à votre rythme normal de sommeil, cela contribue à un désalignement circadien perturbant vos bactéries. De ce fait, elles peinent à remplir leurs fonctions. Soyez, donc, disposé à respecter des heures de coucher et de lever réguliers.
Gérer le stress
L’inflammation accompagnant le stress se révèle un élément déclencheur de proliférations de bactéries pathogènes, favorisant la dysbiose, et par la suite une perméabilité intestinale. Éliminez les sources de stress, pratiquez la méditation et le yoga.
Supplémentez-vous en probiotiques
Certaines souches probiotiques sont reconnues pour procurer une gamme d’avantages au sein du système gastro-intestinal, y compris dans le soutien de l’axe intestin - immunité. Nous avons formulé un mélange de neuf souches probiotiques naturels aidant à activer le système immunitaire, faciliter la digestion, perfectionner l’assimilation des nutriments et lutter contre l’anxiété. Notre probiotique flore intestinale est concentré à 32 milliards d’UFC, dans une gélule gastrorésistante, pour un voyage en toute sécurité à travers l’estomac.
Véritables alliés du maintien de l’eubiose, ils vous promettent un bien-être durable !